Aussi futiles qu’inutiles, ces quelques lignes ne feront, sans doute, que du bien à moi-même.
Et oui, en effet, le Standard a, dans son histoire, souvent joué avec nos émotions, nos nerfs parfois, nous faisant passer par toutes sortes d’émotions… Mais le voici qui se mue en une fille loin d’être joyeuse pour mieux jouer avec nos c…. !
Oh ! cela n’a pas commencé samedi. Même si là, nous avons atteint les sommets de la connerie footballistique…
Non, cela a commencé avec notre richissime Duduche, grand videur de caisses devant l’éternel, rêvant d’une galaxie du foot et, qui, au final, se retrouve avec une constellation de déchets spatiaux, laissant notre club dans un état financier proche d’un grand trou noir. Même si nous faillîmes êtres champions sous son ère et que deux fois sur trois, nous avions joué les PO1.
Arrive alors Bruno Venanzi.
A l’évocation de son nom et à l’époque, ma joie fut immense : « Enfin un vrai supporter à la tête de mon club » me dis-je !
Oui mais voilà, ne dit-on pas que l’amour rend aveugle ?
Oui il l’aime notre club. De cela, je n’ai aucun doute.
Mais du coup, tout comme n’importe quel supporter, ne devient-il pas de mauvaise foi, n’écoutant que son cœur et non plus sa raison ? Ah ça, pour ceux qui aiment la musique, de la danse, on en a eu : entre la valse des entraîneurs, des directeurs techniques et sportifs, le tango des responsables de l’académie, le rock and roll des conseillers, et j’en passe.
Comme dirait un membre de ma famille ayant été dans la marine marchande : « J’ai connu des bordels mieux organisés ».
Quand à nos joueurs, je ne sais même plus lesquels sont sous contrats, en prêts, en partance, en transit. S’il faut bien reconnaître une grande qualité à notre direction, c’est qu’elle sait faire du pognon avec du gratuit.
Mais où-est donc la fameuse stabilité promise à une époque ? Que devient le supporter là-dedans, à qui peut-il encore s’identifier dans tout ce bric à brac ? La saison passée, ratée pour moi malgré une coupe de Belgique, BV nous promettait la bière après les chips, il avait raison : ça fait deux saisons qu’on se boit de la Karapils et pas fraîche en plus. Bref, plus on avance, moins je comprends où et comment veut aller mon club.
Pour tout résumer, Duduche a vidé les caisses, la direction actuelle est occupée à vider l’âme du Standard !
Nous avons des joueurs de grande qualité mais pas d’équipe même si, comme beaucoup, j’ai cru avoir retrouvé cela contre Anderlecht. Mais comme le dit JL Aubert : « C’était juste une illusion ».
Je me fous de n’avoir écrit qu’à charge, je me fous de l’inutilité de ces lignes et de la qualité médiocre de ce mot, j’ai pour une fois laissé la déraison l’emporter mais merde à la fin, être supporter ne veut pas dire que l’on doit tout accepter, si le respect doit être dans les tribunes, il doit être aussi sur le terrain.
Je n’ai ni sifflé mon équipe, ni encouragé les autres samedi et par quel miracle, je suis resté jusqu’au bout de ce pitoyable spectacle. Mais j’ai eu mal, mal à MON STANDARD ! Et cela fait trop longtemps que ça dure. Ce lundi matin, pendant que les joueurs s’entraîneront, j’espère qu’ils auront eu une pensée pour tous leurs supporters devant subir les railleries de leurs collègues….et oui messieurs, ça fait rire un supporter du Standard, désormais…. ça fait même rire nos adversaires, eux qui craignaient tant venir en enfer.
La seule chose qui me vient à l’esprit, c’est que la saison prochaine, je serai là et celle d’après et les suivantes car tout passe dans le foot, seuls les supporters restent et eux, savent encore ce que veulent dire « respect du blason, du maillot que vous portez, du club qu’on aime ». Pas de citation mais au lieu de jouer avec nos c…., bougez les vôtres, ça changera une fois.
Michavan.